10 Rituels D’accouplement Étranges Chez Les Animaux

Que vous soyez un Don Juan ou un grand timide, l’étape de l’approche et de la séduction est indispensable pour un début de relation. Dans le règne animal c’est un peu la même chose. Par contre, il existe bien sûr tout un rituel propre à chaque espèce. Dans ce top, Vous allez découvrir des animaux qui ont des rituels extrêmement étonnants.. 

Aujourd’hui, nous allons donc découvrir 10 rituels d’accouplement étranges chez les animaux.

10 – Les Bowerbirds 

De nombreuses espèces mettent tout en œuvre pour trouver un compagnon. Cependant peu de rituels de parade nuptiale sont aussi élaborés que ceux des Bowerbirds. Ces oiseaux chanteurs, originaires du nord de l’Australie, sont des pros de l’architecture. Pour attirer les femelles, ils ne se contentent pas de danser ou d’exhiber leurs plumes. Ils construisent une structure en brindilles ressemblant à des nids, appelées « Bowers ». Ils la décorent avec des os, des pierres et des objets artificiels. Lorsqu’une compagne potentielle arrive, le mâle se tient à la sortie du nid et lui montre les objets colorés qu’il a rassemblés. 

Ces oiseaux sont aussi des illusionnistes : les objets sont disposés de manière à ce que les plus gros soient les plus éloignés du nid. De là où se tient la femelle, cela fait paraître le nid plus grand qu’il ne l’est en réalité. Et C’est plutôt une tactique qui marche bien.

9 – Le poisson-souffleur 

On découvre à travers une étude réalisée sur ces petits poissons-globes, une méthode ingénieuse qu’emploient les mâles pour attirer leurs partenaires. En effet, les mâles battent laborieusement des nageoires en nageant le long du plancher océanique. Cela a pour effet de perturber les sédiments et de créer d’étonnants motifs circulaires. Bien que les poissons ne mesurent que 12 centimètres de long, les formations qu’ils créent mesurent environ 2 mètres de diamètre.

Cette petite espèce de poisson-globe passe sept à neuf jours à dessiner sur le fond marin de grands cercles qu’ils décorent de fragments de coquillages. Les mâles battent des nageoires et nagent en créant ces cercles. Les femelles viennent ensuite examiner les cercles terminés et décident si elles veulent s’accoupler avec leurs créateurs. 

Bien qu’ils soient certains que les cercles sont importants pour l’accouplement, les scientifiques n’arrivent toujours pas à déterminer exactement ce que les femelles poisson-globe recherchent dans ces dessins.

8 – Les manchots Adélie 

Les manchots Adélie ont développé un rituel plutôt respectueux avec une démarche assez galante du côté des mâles. En effet, ces derniers tentent d’attirer des compagnes par un « salut » au cours duquel ils se tiennent à environ 4 m de la femelle qui les intéresse. Ils font alors une démonstration de poussée du bec, de courbure du cou et d’extension de leur taille. Ce salut sert également à annoncer le territoire de ce mâle dans la colonie. 

Ces mâles parcourent les plages rocheuses où ils vivent à la recherche de galets lisses et brillants qu’ils peuvent apporter en cadeau pour séduire les femelles. Si la femelle apprécie le cadeau, elle s’en servira pour tapisser son nid. Elle s’accouplera avec le mâle et tous les deux continueront à construire un nid de galets pour accueillir d’éventuels œufs. 

Cependant, il ne s’agit pas d’un lien de couple exclusif. Les femelles s’accoupleront toujours avec d’autres mâles qui se présenteront avec la bonne pierre, une dynamique plutôt libertine.

7 – Le rituel de l’hippopotame 

Est-ce un rituel sale ? Il faut être humain pour le trouver. L’hippopotame, lui, vous dira tout le contraire. En effet, les hippopotames s’accouplent généralement entre mai et juin, lorsque les femelles atteignent un pic de fertilité pendant trois jours. Les femelles atteignent la maturité sexuelle entre 7 et 15 ans, tandis que les mâles l’atteignent entre 6 et 13 ans. Bien sûr, cela est variable et dépend de l’endroit et de l’espèce d’hippopotame.

Pour pouvoir s’accoupler avec les femelles, les mâles doivent avoir un territoire. Et en fait, seuls les mâles dominants ont la possibilité de s’accoupler. Aussi étonnant que cela puisse paraître, environ 90 % des mâles sont exclus. Oui, le monde est dur si vous êtes un hippopotame mâle. De fait, un mâle dominant a généralement environ 10 hippopotames femelle sur son territoire. 

Mais, voici la surprise : l’hippopotame a peut-être l’air mignon à se balancer dans l’eau comme une guimauve géante, mais en réalité, ces animaux sont dégoûtants. Pour attirer les femelles, les mâles hippopotames font pipi et caca en même temps. En effet, l’urine et les excréments sont l’eau de Cologne du monde des hippopotames. Mais Pour impressionner les femelles, les mâles ne se contentent pas de déféquer et d’uriner près d’elles. Ils utilisent leurs queues, et parfois les pets les plus puissants de la planète pour projeter leurs déchets au loin. Comme ça, toutes les femelles de la région peuvent les sentir. 

S’il suscite l’intérêt d’une femelle, elle sortira son derrière de l’eau pour montrer qu’elle est prête à lui rendre la pareille, en le couvrant d’excréments. 

Les scientifiques appellent cela « défécation de soumission ».

6 – Les campagnols des prés 

Les campagnols des prés ont un système d’accouplement polygynandrique. On a pu constater que 33% des femelles campagnols testées avaient des portées composées de la progéniture de plusieurs mâles. 

Les campagnols des prés femelles sont territoriaux pendant leur saison d’accouplement. Elles nichent seuls.  Tout au long de la saison des amours, elles sont agressives envers les autres femelles ainsi que certains mâles. 

Les campagnols des prés mâles ne sont pas territoriaux et partagent des domaines avec plusieurs femelles à la fois. Les phéromones sont employées parmi ces campagnols pour lancer l’accouplement. Après l’accouplement, les campagnols des prés mâles s’éloignent des femelles, et les campagnols des prés femelles défendent strictement leur territoire.

5 – Les souris marsupiales 

Ces marsupiaux bruns ont la taille d’une souris. D’ou leur nom. Ils se nourrissent d’insectes. Ils ont de grands yeux et la même queue glabre que les rats. Ils ont en général une vie courte et… désespérée. En effet, la puberté est une période que les mâles de cette espèce vivent assez particulièrement. 

Lorsqu’ils atteignent la maturité sexuelle, leurs testicules se désintègrent. L’horloge commence alors à tourner pour une période d’accouplement courte, mais frénétique. La nature ne leur donne que quelques semaines pour utiliser le sperme qu’ils ont accumulé afin d’assurer leur postérité, avant de mourir. 

Ces mâles ne dorment pas et courent partout frénétiquement à la recherche d’occasions de s’accoupler. Dans le même temps, leur fourrure tombe et ils développent des ulcérations et des gangrènes. 

Bien que l’on puisse s’attendre à ce qu’ils se battent pendant cette tentative désespérée de se reproduire, ils sont en fait plutôt amicaux les uns envers les autres. 

Il s’agit d’un rituel assez intrigant.

4 – La couleuvre rayée 

Chez les couleuvres à flancs roux, le rituel est caractérisé par la formation de boules d’accouplement. On peut observer jusqu’à 100 mâles courtisant simultanément une même femelle. La dynamique sociale de la formation de ces boules d’accouplement a été étudiée. 

Les chercheurs voulaient savoir si ces boules sont formées simplement en raison d’une attraction commune pour la femelle ou si les mâles sont stimulés par les boules d’accouplement elles-mêmes. 

Les chercheurs ont découvert qu’une couleuvre à collier femelle, sexuellement attirante, l’est  encore plus pour un mâle lorsqu’elle est courtisée par d’autres mâles.

Narcisse, abrite le plus grand rassemblement annuel de serpents au monde. Ce rassemblement n’est rien d’autre qu’une orgie. Eh oui ! Chaque printemps, les mâles sortent les premiers de leurs repaires souterrains. Lorsqu’une femelle de grande taille se présente, les mâles forment une gigantesque boule d’accouplement dans laquelle elle est entourée d’une centaine de mâles qui tentent tous de s’accoupler avec elle en même temps. 

Les couleuvres mâles sont également connues pour produire des phéromones femelles afin de tromper les autres mâles et les inciter à s’accoupler avec eux. 

3 – Le poisson-baudroie 

Plus de 300 espèces extrêmement variées de baudroies vivent dans toutes les eaux. Certaines dans des eaux peu profondes, d’autres dans des eaux très profondes. Elles sont ainsi nommées parce que ce sont des poissons qui pêchent d’autres poissons à l’aide de leurres. Les baudroies se servent des épines hautement modifiées de leurs nageoires dorsales. Mais parmi les 160 espèces d’eaux profondes, seules 25 environ pratiquent l’accouplement mordant-fusant. 

Ce rituel vous paraitra certainement le plus étrange d’entre tous. La femelle est beaucoup plus  grosse que le mal. En fait, on dirait presque 2 espèces différente. 

L’accouplement de la baudroie commence lorsque le mâle plante littéralement ses dents dans la femelle. Il s’y attache définitivement et vit comme un parasite sur le corps de la femelle. 

Progressivement, leurs corps fusionnent, et le mâle est complètement absorbé par la femelle. Il perd toute existence indépendante. Tout ce qui reste à la fin est une paire de gonades, que la femelle conserve pour les utiliser lorsqu’elle est prête à se reproduire. 

Vraiment étrange ! 

2 – Les porcs-épics

Le rituel d’accouplement des porcs-épics est étonnamment doux. Il requiert également des signes clairs de consentement. Cela a peut-être quelque chose à voir avec ces piquants tranchants comme des rasoirs. 

En réalité, pour faire la cour à sa compagne, le porc-épic mâle se dresse sur ses pattes arrière et pisse sur sa compagne potentielle, l’arrosant littéralement. Si elle aime ce qu’elle voit ou sent, la femelle se redresse et révèle son ventre sans piquants. 

Les femelles porc-épic attendent un certain niveau d’endurance de la part de leurs partenaires. Si le mâle se fatigue trop vite, elle partira et en trouvera rapidement un qui pourra tenir la distance.

Par ailleurs, la fenêtre d’accouplement du porc-épic est petite. Les femelles n’y sont ouvertes qu’environ 8 à 12 heures par an. 

Mais quand il pleut, il pleut à verse. Il arrive que le porc-épic mâle grimpe à un arbre et imbibe la femelle d’urine à une distance pouvant atteindre deux mètres. Si elle aime son odeur, elle s’accouplera avec lui, encore et encore, jusqu’à ce qu’il soit complètement épuisé. Cette période d’accouplement de 12 heures suffit à mettre la femelle enceinte dans 90 % des cas. Impressionnant !

1 – Les albatros 

Les albatros aiment voyager. Ce sont des oiseaux migrateurs qui peuvent passer des années en mer sans jamais toucher terre. Ces magnifiques oiseaux sont les plus grands des îles Galápagos, avec une envergure de 2m40. Ils peuvent vivre jusqu’à 30 ans et se mettent ensemble pour la vie. Le jeu débute par un engagement qui commence toujours par une hilarante parade nuptiale : une danse. 

Elle comprend une séquence précise de mouvements : des cercles et des révérences rapides, des claquements de becs, une bouche béante et, enfin, un lever de bec vers le ciel avec un cri « whoo-ooo » pour sceller l’accord. Une fois accouplé, le couple ne pondra qu’un seul œuf par an, qu’il gardera avec vigilance pendant deux mois.

Comme je vous l’ai dit, les albatros sont fidèles. Lorsqu’ils reviennent pour la saison des amours, ils reviennent toujours vers le même partenaire. Le couple se salue alors par une danse d’accouplement complexe de 20 minutes. 

Lorsqu’un couple d’albatros se reproduit, les parents nourrissent le petit pendant près d’un an, jusqu’à ce qu’il soit prêt à partir seul pour quatre ou cinq ans sans revenir.

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